- Présentation
Imagination of Things est un studio artistique situé à Amsterdam, qui exploite le design narratif et la technologie pour ouvrir le dialogue culturel, expérimenter avec les interfaces humaines, afin d’étendre toujours plus loin l’imagination au cœur de nos vies. Conteurs, inventeurs, magiciens, tous créent les objets et les expériences de demain, pour explorer de nouvelles possibilités au sein de nos réalités.
Vitor Freire est brésilien. Directeur artistique et chorégraphe d’interactions, il est titulaire du Master en Interactive Communication (ITP) de la New York University (NYU).
Monique Grimord, américaine, est designer d’interactions et artiste. Elle est diplômée du Master en Design du Savannah College of Art and Design (SCAD).
- Le projet
Pour Hyperfaces, le projet est de créer une expérience urbaine, en ayant recours au design conceptuel et critique pour élaborer des avenirs possibles : comment allier le physique et le digital pour imaginer la cité du futur ?
Imagination of Things utilise la fiction comme un outil, pour amener l’imagination dans nos interactions et nos expériences.
Ce procédé comprend un atelier avec des artistes locaux issus de divers milieux et des étudiants, pour monter un projet co-créatif et élaborer le Strasbourg de demain. Au lieu de résoudre des problèmes, l’idée est d’en créer : ceci est une invitation au voyage, au sein d’objets inventés et d’expériences qui racontent l’histoire de « ce qui pourrait être ».
- Entretien - Extraits
« Pour nous, les interfaces sont des espaces de rencontres, de frontières partagées, des espaces d’interactions. Elles peuvent aussi bien prendre la forme d’une place publique ou d’une application sur un écran. C’est aussi un point d’entrée de l’histoire, un cadre pour les d’idées ou un bouton pour l’imagination. Nous avons proposé dans notre recherche d’étudier la conversation publique politique actuelle autour de l’Europe, de l’identité et des valeurs européennes et de l’Union européenne.
Là, nous avons créé le Lab for European Contradictions, pour expérimenter des interfaces qui permettent de gérer de façon ludique les contradictions, les idiosyncrasies, les controverses sur ces sujets. Pendant notre séjour au Shadok, nous avons rapidement prototypé des interfaces pour la conversation. Sur les murs, nous avons posé des questions sur les peurs, nous avons mélangé des priorités sérieuses et ironiques pour que les gens créent de nouveaux groupes politiques, et ainsi de suite.
[…]
En ce qui concerne notre travail et notre recherche, les hyperfaces peuvent être une direction qui n’essaie pas de simplifier à l’extrême les choses, des interfaces pour rester dans la complexité. »Lire l’entretien complet
- En vidéo
- Liens et ressources