Présentation

Gwenaëlle Bertrand et Maxime Favard s’associent en 2012 et fondent leur propre studio de design sous le nom : maxwen. C’est par une identité hybride, mêlant le projet, la recherche et l’enseignement, que les deux designers appréhendent la diversité de leur activité professionnelle.

Par ailleurs, ils co-dirigent Les poïétiques du design aux éditions L’Harmattan, une série d’ouvrages collectifs qui pose et expose de nombreux enjeux de la conception contemporaine en design.

Le projet

Hybrisphère

Au sein de cette résidence, maxwen expérimente une démarche de recherche-création à travers deux attitudes, l’une critique, l’autre prospective. Le projet qu’ils développent s’appelle Hybrisphère en référence à Vladimir Ivanovitch Vernadski qui, après la géosphère, définit la biosphère puis, développe la notion de noosphère entendue comme l’ère de l’humain. Hybrisphère marque ainsi un changement de modèle par lequel la nature n’est plus investie sous la forme de l’exploitation mais comprise dans une relation de coopération avec l’artificiel.

Design et énergie

Très intéressé par la question des énergies qui alimentent en permanence les interfaces, maxwen imagine d’une part des dispositifs qui demandent de l’effort aux individus, entre trivialité de l’enjeu et élévation de l’esprit, et d’autre part, des appareils suffisamment sensibles afin d’appréhender une énergie du vide et se délier d’un autoritarisme écranique.

Les protoformes

C’est par la mise en scène de plusieurs scénarii (entre images immersives, protoformes et récits) que le duo maxwen cherche à questionner nos relations aux interfaces et notamment, à comprendre comment les rapports d’échanges et d’interactions exacerbés par le numérique, peuvent-ils être l’enjeu d’un projet de société ?

Entretien - Extraits

« [Les hyperfaces sont] une manière de réfléchir aux implications du numérique dans notre quotidien et l’occasion de témoigner de certains enjeux.
Selon nous, les hyperfaces relèvent des flux, d’une cartographie immatérielle de nos modes d’existence et aussi de la nécessité de penser les interactions entre le vivant et l’artificiel comme un enjeu de société. Se poser la question des hyperfaces, c’est aussi engager une pensée de l’hybride et c’est ce qui justifie le titre de notre projet : Hybrisphère. »

Lire l’entretien complet

En vidéo

Liens et ressources

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